La notion de commun, et ce, qu’elle soit utilisée sous un nom, un radical, un substantif ou un qualificatif, est à la mode. On ne l’appréhende que difficilement mais il tend à s’insérer de plus en plus dans toutes les strates sectorielles du droit. En effet, si le droit a naturellement tenté d’encadrer des rapports individuels, ceux-ci ne peuvent prévaloir sur tout et des intérêts supérieurs, ou annexes, s’imposent.
«Nous sommes en train de perdre le sens de « être et faire ensemble », le sens du « bien commun ». La priorité a été donnée aux itinéraires individuels (ma formation), aux stratégies de survie individuelles (mon emploi, mon revenu), aux « biens individuels » (ma voiture, mon personal computer) considérés comme l’expression fondamentale et irremplaçable de la liberté.» (Petrella, 1996, p. 11)
Conformément à l’habitude de nos deux centres de recherche, l’exercice de ce colloque est de demander à des chercheurs d’horizons variés de considérer la notion de bien commun au regard de leur spécialité, de leur approche, autrement.