Regards croisés et autochtones des problématiques linguistiques au Canada et au Québec | Partie 1

L’Observatoire national en matière de droits linguistiques, dirigé par le Pr Stéphane Beaulac et Me Frédéric Bérard, a pour mission première de favoriser l’accès à l’information afférente au domaine, fondamental et dynamique, des droits linguistiques. S’intéressant principalement aux enjeux politico-juridiques concernant les minorités de langues officielles au Canada, l’Observatoire se penche en outre sur l’évolution de la  diversité propre au pays, ses réalités autochtones au premier chef. Pour des raisons évidentes, les particularismes de la situation linguistique québécoise feront également l’objet d’analyses soutenues.

Hébergée auprès du Centre de recherche en droit public (CRDP) de l’Université de Montréal, cette plateforme scientifique a le mandat de colliger et de diffuser l’ensemble des informations relatives aux droits linguistiques des sociétés où ils font l’objet de revendications particulières. Ainsi, en plus de répertorier de manière exhaustive les textes législatifs, décisions jurisprudentielles et ouvrages doctrinaux pertinents, l’Observatoire a pour mission d’assurer l’organisation de diverses activités pédagogiques et scientifiques, notamment par l’entremise de colloques et de séminaires.

Présents et engagés auprès des médias traditionnels et sociaux, les membres de l’Observatoire se déploieront également dans le cadre d’événements liés à la question linguistique tenus à l’extérieur des cadres académiques classiques. Une veille médiatique, jumelée à un blogue administré par ses codirecteurs et ouvert aux chercheur(e)s et correspondant(e)s, optimisera la qualité du dialogue opérant entre l’Observatoire, le milieu universitaire et la société civile. Enfin, les juridictions étrangères faisant face à des défis liés aux droits linguistiques feront aussi l’objet de l’attention de l’Observatoire, qui comptera sur des contributions de correspondants universitaires de divers États, comme l’Espagne (Catalogne), la Belgique (Wallonie-Bruxelles), le Maroc, la Russie et la Suisse. Ceci favorisera le rayonnement international des travaux de l’Observatoire et celui de la Faculté de droit de l’Université de Montréal.

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